Accueil Culture GeekJeux Envie de nature et de vivre une histoire captivante ? Jouez à Firewatch !

Envie de nature et de vivre une histoire captivante ? Jouez à Firewatch !

par Caroline
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Chaque année, durant les vacances de Noël, je prévois du temps pour jouer à un nouveau jeu vidéo… et j’ai le chic pour jouer à des jeux géniaux, qui me marquent durablement. La magie de Noël ? Peut-être…

Il y a deux ans, j’ai découvert Zelda: Breath of the Wild. Moi qui n’aime pas jouer aux Zelda (la faute aux combats en temps réel… qui me stressent beaucoup trop), celui-ci m’a fascinée. Avec mon compagnon, nous avons littéralement passé les vacances à y jouer, tous les deux. Vu que je n’aime pas les combats dans les jeux vidéo, il était derrière la manette, et moi j’étais son co-pilote. Avec Zelda, nous nous sommes pris une bonne grosse claque. Nous avons exploré ce monde si grand et si varié, nous nous sommes émerveillés devant ces paysages qui vous donnent l’impression de vous y trouver, mais aussi devant les orages, les éclairs, et tous ces petits détails que l’équipe de création a rendus interactifs, nous avons résolu pas mal d’énigmes, escaladé des montagnes… Un vrai bonheur ! J’ai tenté de continuer le jeu seule, en développant des tactiques pour ne pas avoir à combattre les monstres au corps à corps (coucou la corniche sur laquelle je me plaçais pour lancer des bombes aux ennemis), mais je n’ai pas pu terminer le jeu, n’étant pas décidée à prendre mon courage à deux mains pour aller combattre des boss. Même si je ne l’ai pas terminé, cette expérience m’a apporté beaucoup de plaisir ! (et, ma foi, terminer un jeu n’est pas une fin en soi…)

Zelda - Breath of the Wild

L’année dernière, j’étais dans une tout autre ambiance : j’ai décidé de me lancer dans Disco Elysium. Cette histoire de meurtre et de plongée dans l’inconscient d’un être et d’une ville si noirs m’a vraiment marquée. Tellement que, lorsqu’il sortira en français sur Switch (je veux voir la différence avec la version PC sur laquelle j’ai joué la première fois), je repasserai volontiers une trentaine d’heures à arpenter cet univers sordide, mais tellement riche ! Je vous en reparlerai plus en détails à ce moment-là.

Firewatch

Cette année, j’ai fait un choix (beaucoup) plus modeste, puisqu’il m’aura fallu 7 heures pour terminer Firewatch. Cela fait 4 ans que ce jeu est sorti ET qu’il se trouve dans ma wishlist, qu’il me dit bien, mais que je n’ai pas l’impulsion nécessaire pour y jouer. Une année de confinement/couvre-feu m’a soufflé à l’oreille que je pourrais apprécier de me balader, tranquillement, dans un grand parc américain du Wyoming, perdue dans la nature (j’adore les randonnées dans des environnements naturels, sans êtres humains à proximité). L’argument a fait mouche, et je me suis procurée Firewatch.

Illustration qui traduit tout à fait l'esprit du jeu... Magnifique !
Illustration qui traduit tout à fait l'esprit du jeu... Magnifique !

Firewatch est un jeu narratif/de balade, dans lequel on ne rencontre (presque) jamais personne, dans lequel aucun combat n’a jamais lieu, dans lequel je peux prendre mon temps pour regarder la lumière époustouflante d’un coucher de soleil (la fameuse golden hour), ou écouter le bruit du vent dans les feuilles. Je vous avoue qu’en appuyant sur le bouton « commencer », je n’avais pas beaucoup plus d’informations sur l’expérience que j’allais vivre.

Je ne résiste pas à l’envie de vous partager la vidéo de trailer, qui va directement vous plonger dans l’ambiance du jeu !

Un jeu profondément humain

Le jeu commence avec des écrans de dialogues, étalés dans le temps, qui nous font comprendre la situation personnelle du héro, Henry, et pourquoi il s’est retrouvé à accepter ce poste de “garde forestier” durant les mois d’été, dans ce parc américain. Pour faire vite : il vit avec une femme qu’il aime, leur situation de couple n’est pas si rose, mais ça peut aller. Petit à petit, le couple se rend compte que la femme est atteinte de démence. Henry le vit mal, essaie de tenir bon et de s’occuper d’elle mais, au bout d’un certain temps, se voit contraint de la confier à sa famille. Il ressent le besoin de s’éloigner de tout cela, avec un énorme sentiment de culpabilité, et accepte ce poste.

Le jeu débute lorsqu’Henry arrive, au terme d’une randonnée de quelques jours, à sa tour de garde. Sa « maison » pour les prochains mois. Très rapidement, il fait la connaissance, par talkie-walkie interposé, de sa responsable, Delilah. Elle est, comme lui, postée dans sa tour, dont on ne perçoit que l’ombre au loin depuis le poste d’Henry. Leurs discussions quotidiennes, durant lesquelles ils apprennent à se connaître, sont ponctuées de petites missions qu’Henry doit effectuer à l’extérieur : aller raisonner des ados qui lancent des feux d’artifice (BONJOUR LE RISQUE D’INCENDIE !), récupérer un colis de nourriture, vérifier des poteaux électriques… Mais très vite, Henry et Delilah vont remarquer des détails étranges, et vont décider de mener l’enquête.

Je ne vous en dit pas plus, l’histoire est vraiment chouette, très bien écrite, et prenante.

Le poste de garde d'Henry
Le poste de garde d'Henry

Gameplay et contrôles

J’ai trouvé les contrôles (j’ai joué sur PC) pas vraiment optimaux, surtout au niveau de la caméra. Les touches du clavier permettent de se déplacer, et le pointeur de la souris dirige votre regard (donc, la caméra) ce qui peut, assez rapidement, donner la nausée. Au-delà des contrôles, les graphismes sont assez sympa, même si les modélisations 3D pourraient, à mon sens, être plus poussées pour être plus qualitatives. Ceci étant dit, je chipote en disant cela, car le studio ayant développé ce jeu, Campo Santo, n’est pas un gros studio, et ce qu’ils ont réussi à faire est déjà extrêmement plaisant, intelligent, et même brillant. Les ambiances sont très bien travaillées, on s’y croirait presque ^^

Les déplacements sur de grandes distances peuvent paraître un peu longs et fastidieux (les chemins ne sont pas toujours évidents à suivre et on peut rapidement se retrouver coincé contre un rocher ou un buisson). Ceci étant dit, j’ai gardé tout au long du jeu un esprit de “balade”, ce qui m’a permis de continuer à apprécier le paysage et l’environnement tout du long. La possibilité de consulter, à tout moment, sa carte et sa boussole, rajoute de la consistance à l’expérience. Cette fonctionnalité m’a vraiment donné l’impression que je me trouvais dans la peau d’un véritable garde forestier.

Une pépite vidéoludique

Vous l’avez compris : ce jeu est arrivé à point nommé pour me donner une impression de « grands espaces ». Les dialogues entre Henry et Delilah sont savoureux et l’intrigue m’a subjuguée. On n’est clairement pas ici dans de la grande aventure avec de l’action à chaque coin de rue, des twists de scénarios incroyables à n’en plus finir, mais on est dans une histoire sympathique et inattendue, qui nous fait ressentir de l’empathie pour les héros et qui nous donne envie de connaître le dénouement de l’histoire.

Une petite pépite vidéoludique comme je les aime ! 

Le jeu est disponible sur ordinateur (Windows, Mac et Linux), sur Switch, sur PS4 et sur XBox (aucune excuse pour ne pas y jouer !). Il est plutôt court (environ 7 heures, en prenant tout de même mon temps), et est disponible en français (les voix restent en anglais, mais sont sous-titrées).

Votre avis sur Firewatch ?

Avez-vous déjà joué à Firewatch ? Si oui, qu’en avez-vous pensé ? Si non, est-ce que je vous ai donné envie de le tester, ou pas (et pourquoi) ?

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